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Max Goutfer : «Guidés par l’intérêt du pratiquant»
Trois questions au président du comité national de wushuÉlu le 23 juin dernier à la tête du nouveau comité national de wushu, Max Goutfer compte poursuivre avec les treize autres membres du comité de direction ce qu’il s’est attaché à faire toute la saison avec la commission nationale, à savoir remettre les licenciés et la pratique du wushu au centre de tous les débats, pour poursuivre le développement de la discipline jusqu’à l’autonomie.
Après avoir été à la tête de la commission nationale, vous voici désormais élu à celle du comité national, plus autonome. Qu’est ce que ce scrutin vous inspire?
« Ce vote prouve que les clubs, par l’intermédiaire de leurs quarante représentants qui se sont exprimés dans les urnes, nous font confiance pour continuer l’ensemble des actions menées pour le développement du wushu en France. Cela confirme que nous sommes sur la bonne voie, tout en nous donnant la responsabilité de nous montrer à la hauteur de leurs attentes. Ce qui est intéressant de voir à travers ces élections est aussi que de nouvelles personnes ont décidé de s’impliquer, représentant toutes les tendances du wushu, du traditionnel au moderne, en passant par le Qi Gong ou le Tai Chi Chuan. Ce comité de direction assure par ailleurs une bonne répartition par rapport au territoire, avec des membres des Hauts-de-France, de Rhône-Alpes, d’Aquitaine, de Corse, de Normandie ou de La Réunion, ainsi qu’un joli brassage des générations, avec des élus de vingt ans comme Juliette Vauchez, qui a participé aux derniers championnats du monde, jusqu’à des passionnés de soixante-cinq ans. Tout le monde a envie d’œuvrer pour le bien du wushu, en se nourrissant de notre histoire et des analyses critiques que nous dressons à chaque évènement. »
Quel bilan tirez-vous de cette saison sur le point de s’achever ?
« Le bilan que nous tirons de cette saison est positif, puisque nous avons pu mettre en place tout ce que nous nous étions fixés comme objectifs l’été dernier. Il y a certes eu du bon et du moins bon, des choses à corriger comme la coupe de France jeunes que nous allons faire évoluer sur deux jours, mais nos compétitions ont toutes été organisées, entre les championnats de France, la coupe de France ou le Kung Fu Kids, et nous avons pu organiser des stages de Taolu et de Qi Gong avec des experts chinois et internationaux, des rassemblements de compétiteurs Sanda avec le staff national. Nous avons essayé de n’oublier personne, que ce soit en interne, externe ou en énergétique, à chaque fois en faisant en sorte que nos clubs s’y retrouvent, en termes de déplacements, d’hébergements, et donc de coûts. C’est vraiment l’intérêt de nos pratiquants qui a guidé dans nos choix. »
Quels ont été les moments forts de cette année ?
« On ne peut évidemment pas oublier de parler du titre de champion du monde décroché à Kazan par Léo Benouaich (photo ci-dessus) en Taolu Xingyiquan, qui nous a encouragé sur le fait que nous avions le niveau et que nous pouvions être très performants dans des domaines généralement chasses gardées des Asiatiques. À réitérer autant que possible sur les mondiaux juniors de Rio en juillet ou lors des mondiaux universitaires de Macau disputés début août. Derrière, la mise en place cette saison de championnats régionaux nous a permis de faire parler de nous à l’échelle locale, ce qui est bon pour le développement de la discipline sur tout le territoire. Un développement qui doit se faire non pas par le sommet mais bien par la base, grâce à chaque président de club, chaque professeur, et tous ceux qui s’activent pour créer de la dynamique dans leur région. »