Ce lundi 20 mai 2019, la Fédération Française de Karaté dévoile son nouveau site internet ffkarate.fr «relooké» et restructuré afin…
Premier League : ce qui change
Le circuit Karaté 1 retrouve le devant de la scène en 2017 avec l’Open de Paris. Avec un total de cinq « Premier League » organisés sur trois jours, revalorisés à la ranking internationale et une deuxième division rebaptisée « Series A ». Explications.
Les effets du karaté olympique ? Ça débute dès 2017, avec pour conséquence un grand chambardement du circuit mondial, une ranking mondiale désormais conditionnée par des compétitions mieux identifiées dont les points permettront in fine de se qualifier pour Tokyo.
Pour plus d’homogénéité, les « Premier League » se déroulent désormais sur trois jours, comme les championnats d’Europe et du monde, du vendredi au dimanche, avec le regroupement de toutes les places de troisièmes et les finales lors du dernier jour, assuré d’être retransmis à la télévision (les autres peuvent également l’être suivant les épreuves).
Premier League : Trois continents au programme
Un mois et demi après l’Open de Paris, le circuit « Premier League » posera ses valises du côté de Rotterdam (Pays-Bas, 17-19 mars), avant d’enchaîner avec Dubaï (Émirats Arabes Unis, 31 mars-2 avril) et Rabat (Maroc, 14-16 avril). Un triptyque qui amènera ensuite les athlètes vers leurs championnats continentaux respectifs (sauf pour les combattants et techniciens d’Océanie qui en découdront début avril et ceux d’Asie qui devront attendre juillet), avant la grande finale Premier League prévue en Allemagne du côté de Halle et Leipzig du 8 au 10 septembre.
Les « Premier League » à valeur quasi continentale
Soucieuse d’attirer les meilleurs athlètes sur chaque épreuve « Karate 1 » afin d’assurer un niveau de spectacle conséquent toute la saison, la WKF a revu ses cotations pour le classement « Karaté 1 ». Si les mondiaux et les championnats continentaux conservent respectivement leurs coefficients de valeur de 12 et 6, les « Premier League » passent désormais à un coefficient de 5 alors que les « Series A » restent à 3. Ainsi, les vainqueurs de Paris empocheront 500 points pour leur victoire, auxquels s’ajouteront les points de combats gagnés (10 points par succès, multipliés par le coefficient) et de participation (5 points, multipliés par le coefficient). Un système qui influera donc plus que jamais sur le classement mondial et devrait permettre à Paris d’accueillir les meilleurs combattants du moment, plus encore à partir de 2018 quand débutera la course à la qualification olympique pour Tokyo.
Bienvenue aux « Series A »
Alors que les dés en seront quasiment jetés à l’échelon supérieur des « Premier League » avec quatre épreuves déjà disputées, la WKF a décidé d’installer un second circuit, dénommé « Karaté 1 Series A », dans la continuité des Karate 1 World Cup accueillis à trois reprises par la ville de Lasko, en Slovénie, par le passé. Le cahier des charges y est allégé par rapport aux « Premier League », que ce soit en termes d’infrastructures ou d’organisation (pas d’obligation d’étaler la compétition sur trois jours mais prize money identique aux « Premier League »). Du 17 au 19 juin, la ville de Toledo (ESP) donnera le coup d’envoi de cette division, relayée les 23 et 24 septembre par Istanbul, les 7 et 8 octobre par Salzbourg (AUT) et les 11 et 12 novembre par Okinawa (JPN).
Significatif ? Oui
Si le cru 2016 du circuit « Premier League » a eu l’habituelle saveur d’une année de championnats du monde, durant laquelle les préparations suivent des logiques de planification minutieuse – ce qui peut parfois limiter les sorties -, ses statistiques n’en demeurent pas moins flatteuses. Neuf des douze champions du monde individuels de Linz (dont les six féminines) figurent dans le Top 5 du classement « Premier League », tandis que vingt-trois des quarante-huit médaillés individuels (soit 48%) étaient membres du Top 7 de leurs catégories.