Ce lundi 20 mai 2019, la Fédération Française de Karaté dévoile son nouveau site internet ffkarate.fr «relooké» et restructuré afin…
Open Paris Karaté – Premier league : quel plateau !
Il y aura du médaillé mondial sur les tapis parisiens 1/2La révolution olympique emporte tout sur son passage et donne à tout les reflets dorés de la gloire. Ainsi l’Open de Paris change de dimension. Le prestigieux Premier League, premier de l’année devient un rendez-vous obligé pour rester dans les meilleurs de la « ranking », une sélection nationale plus affûtée dans chaque catégorie, sélection olympique oblige, mais aussi une participation étrangère digne d’un championnat du monde et même un peu mieux grâce aux sélections multiples. Le rendez-vous parisien 2018 inaugure la nouvelle ère et cela ne manque pas de souffle. En route pour la tempête à Coubertin !
En kata, notre nouveau représentant en individuel, Enzo Montarello, sera confronté aux deux techniciens qui ont gagné les quatre dernières éditions du championnat du monde, rien de moins. Le Vénézuélien Diaz (2010-2012) et le Japonais Ryo Kiyuna (2014-2016) seront là en effet, et pour le second, il sera accompagné du n°2 japonais, Issei Shimbaba, déjà deux fois vainqueur à Paris et encore finaliste des deux dernières éditions. Le triple champion d’Europe espagnol et numéro 1 mondial Hugo Damian Quintero a fait aussi le déplacement, ainsi que les deux meilleurs Turcs, Ali Sofuoglu et Yakan Mehmet, tous les deux médaillés européens, comme l’Azéri Roman Heydarov, médaillé en 2016 et 2017. Avec l’Allemand Smorguner, deux fois médaillé mondial, on peut dire qu’il ne manque personne. Un sacré test !
Le retour d’Hanafy
Chez les légers, Sofiane Agoudjil, Johan Lopes, Kevin Azouz et Adam Jacqueray (-60kg) seront confrontés eux aussi aux deux vainqueurs des deux derniers championnats du monde, l’Iranien Amir Medizadeh (2012-2016) et le Brésilien Douglas Santos Brose (2010-2014), ainsi qu’aux finalistes des deux derniers championnats d’Europe, le Letton Kalnins et le Serbe Marko Antic (2017), l’Espagnol Matias Gomez-Garcia et le Turc Aykut Kaya (2016). Tandis que Steven Da Costa et Marvin Garin en -67kg auront en ligne de mire le médaillé européen et vice champion du monde hongrois (et un peu bourguignon aussi) Yves-Martial Tadissi, vainqueur à Okinawa en 2016, mais aussi et surtout le champion d’Europe (2016) et champion du monde en titre, l’Anglais Jordan Thomas, et deux des grands rivaux de l’ère William Rolle, le champion d’Europe turc Omer Kemaloglu et le champion du monde égyptien Magdy Hanafy (vainqueur à Hambourg en 2016 pour sa dernière performance), sans oublier le double champion d’Europe (2009-2015), l’Azéri Aliyev. De quoi faire.
Aghayev et Busa en première ligne
En -75kg, le grand frère Da Costa, Logan, mais aussi Corentin Séguy, Maxime Relifox et Julien Caffaro ne seront pas trop de quatre pour faire face au duo mortel, le fantasque Italien Luigi Busa, champion d’Europe en titre (son troisième), champion du monde 2012 et actuel numéro 1 de la ranking, mais surtout, la star absolue, l’Azerbaïjanais Aghayev, l’homme dont on ne compte plus les titres mondiaux, mais qui a tout de même encore gagné le dernier en date en 2016. Le Japon envoie le vainqueur du Premier League de Hambourg 2016, Ken Nishimura, mais aussi Yuta Mori, qui a gagné à Okinawa en 2016 et disputé la finale en 2017. Le Turc Erman Eltemur, l’Ukrainien Horuna, multiples médaillés européens ? Ils seront là bien sûr. Et l’Américain Thomas Scott, cinquième des derniers championnats du monde et élégant vainqueur à Paris en 2016, qui a gagné en 2017 à Dubai. Ce sera grandiose.
Bataille de titans
Enfin, les lourds ne seront pas en reste, et même loin de là. L’Azerbaïjanais Shahin Atamov, le Serbe Slobodan Bitevic, l’Allemand Jonathan Horne, l’Italien Maniscalco, le Turc Enes Erkan, double champion du monde, le Portugais Nuno Dias, le Macédonien Martin Nestorovski, l’Espagnol Jagoba Vizuete-Fernandez, l’Iranien Ganzadeh, champion du monde en titre, mais aussi le Kosovar Herolind Nishevci et le Croate Andjelo Kvesic, de même que le magnifique poids lourd marocain Achraf Ouchen, finaliste des derniers mondiaux, qui tirera cette fois pour un club espagnol… tous les ténors de ces cinq dernières années, absolument tous, sont inscrits pour cette vertigineuse revue des troupes des colosses du karaté. Il ne manque pas même le dernier champion d’Europe en date, l’Italien Simone Marino. Et si ce n’était pas suffisant, voici qu’on retrouve aussi sur la liste le meilleur de l’équipe géorgienne, le champion du monde -84kg (en 2014) Gogita Arkania, venu se mêler à la fête. Pour Medhi Filali, Salim Bendiab, Dnylson Jacquet et autres Lonni Boulesnane, ce sera vraiment la bataille des titans.
Ils sont venus, ils sont tous là
En -84kg, Kenji Grillon et Jessie Da Costa auront eux aussi un parterre de stars pour faire le show. Le double champion d’Europe en titre, le Turc Aktas Ugur les attend de pied ferme, mais aussi le magnifique Ryutaro Araga, champion du monde 2016 (finaliste en 2012 et 2014). Le vif Japonais qui a gagné à Rotterdam en 2017, actuel numéro 1 de la catégorie, honore encore cette année (1er en 2016, 5e l’an passé) les Parisiens de sa présence et ça, c’est bien. Le finaliste mondial 2016, l’Azéri Mamayev, étant bien présent lui aussi, il n’en manque qu’un du podium mondial 2016… En fait non, l’Iranien Poorshab Zabiollah sera là lui aussi, et, avec, Kenji Grillon, ils seront donc au complet. On suivra avec intérêt la montée de catégorie du Néerlandais Smaal, nouveau piranha dans le bocal de l’Italien Maestri, champion d’Europe, 2015, ou du Grec Tzanos, champion d’Europe 2012 et 2014 (finaliste en 2013), lesquels ont répondu aussi à l’appel de Paris. Pardi !
Emmanuel Charlot / Sen No Sen